Troisième et dernier arrêt sur le pacifique pour Véronique. Ça sent la fin de notre voyage, snif! Voilà deux jours que nous sommes a Quépos, village en bordure du parc national de Manuel Antonio. Nous sommes partis à 4h30 du matin de Monteverde pour arriver ici juste un peu avant midi, en tout moins de 400 km pour 7h30 de bus... Au moins, on a pas attendu le transfert a Puntarenas et en arrivant avant midi, on ne peut pas dire que l'on a perdu la journée dans l'autobus.
Première réflexion en arrivant sur la côte, c'est wow, c'est humide. Je voulais savoir c'est quoi la différence entre un climat tropical sec et humide et bien je suis servis. Si je me tiens debout dehors durant la journée, je sens que je pourrais être entaillé comme un érable pour faire du sirop de sueur (Véro dis que c'est moins pire qu'au Vietnam...).
Ah oui, j'oubliais, on a trouvé un restaurant de Sushi, alors vero s'est payer un trip de Sushi, fait par un vrai japonais, a 15$ à volonté. Elle n'a jamais fini sa deuxième assiette, ce n'est pas une vrai!
Hier, face à ce nouveau problème, qui est de découvrir un parc national (Manuel Antonio) tout en suant à profusion, on décide donc de la stratégie suivante: on fait un sentier, on se baigne dans une plage, on fait un autre sentier, on se baigne dans un autre plage, etc... La stratégie a du bon mais a toujours avoir le maillot humides en marchant, ça frotte et ça irrite. J'avais les fesses en feu hier soir! Mais bon, je ne suis pas ici pour vous parler d'histoire de fesses, mais surtout pour vous dire que le parc est super. On a vu deux sortes de singes, des lézards (on voit autant de lézards ici que l'on voit d'écureuil dans une fôret au Québec), un espèce de gros écureuil pas de queue, des oiseaux, un serpent dans son trou, un raton laveur est venu dire bonjour à Vero, et même plus, tout ça sans guide cette fois-ci.
Pour ce qui est des plages, celles-ci était parfaites pour la baignade car elles sont encaissées dans des baies et que les vagues sont très petites. Elles ne font que te bercer. Le paysage est à couper le souffle, il ne manque que le bateau de pirate qui vient accoster dans la baie!
Pour finir notre journée, on est allé prendre une bi... ben non, prendre un bon verre de jus frais dans un restaurant créé autour d'un avion militaire américain. Et oui, on a retrouvé des traces de la révolution sandiniste même au Costa Rica. Car voyez-vous, un groupuscule américain, non-officiellement financé par Reagan, ont utilisé des terrains du Nord du Costa Rica pour allimenter en armes et autres les contres-révolutionnaires. L'avion du restaurant est un des deux avions qui a été utilisé pour le transport des armes. L'autre avion a été attaqué et s'est écrasé au Nicaragua, créant un peu de gène dans le bureau oval de Reagan.
Bref, le propriétaire du restaurant a racheté la carcasse de l'avion qui trainait à l'aéroport de San José pour 3000$ et l'a fait aménager dans son restaurant qui offre une belle vue sur le pacifique.
Aujourd'hui, on s'en va faire de l'apnée car il fait ben trop chaud pour rester a l'air libre. Vous ne savez pas á quel point vous êtes chanceux dans la neige...
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