Hier, fut une longue journée de vol avec un ciel nuageux. On a pas vue grand chose mais ce n'est pas grave. On a profite des esquales pour se nourir. Ainsi, a notre arrive a Managua hier, on a pu se rendre directement a l'auberge de jeunesse et se coucher. Sur le chemin, les images préconcus d'un jeune neveu idéaliste et reveur ont eu une bonne dose de réalité. Le voyage en taxi vers l'hotel a permis de mieux cerner pourquoi on dit que le soir a Managua, vaut mieux rester a son hotel... Cette ville est pauvre, les extremes sont toujours omnipresent et la nuit, c'est le moment ou les plus pauvres se l'approprient. Bien que pour nous, on est loin d'etre riche pour le standard américain, ici on est des touriste, donc on a de l'argent. Alors ce soir, on reste a l'hotel. De toute facon, on est brulé par le trajet pis y fait chaud... (78oF, ca fait combien en celsius!)
Ce matin, bon petit matin frais, une belle brise traverse le dortoir que nous n'avons pas eu a partager avec personne. Je regarde par la fenetre et je me rend compte que les arbres qui m'entourent sont pratiquement tous des arbres fuitiers... en fruit. Dommage qu´ils soient tous innacessible sans échelle (ndr on a finalement gouter á la goyave de l'hotel le soir).
Aujourd,hui, Véro me fait bien comprendre que c'est MA journee... Bref, elle connait tres peu l'histoire politique Nicaraguayen et parfois, je me demande si elle me trouve pas un peu bizarre avec ma curiosite face au cote romantique des révoltes chez les peuples, ici la revolution Sandiste.
On prend donc nos petites affaires et on s'élance vers... le supermarché. Ben quoi, vous connaissez beaucoup de monde qui s'élance vers une grosse journée de visite le ventre vide? Premiere déception, il est fermé, il n'ouvre que dans 45 minutes. Il est 7h15. On décide donc de se diriger vers le centre touristique, pour mieux se rendre compte que l'on a aucune idée on est oú. Voyez-vous, a Managua il n'y a pas de nom de rue. Seul les arteres principales en ont une et c'est indiqué seulement sur les cartes pas sur les carrefours. Bref, le systeme D doit se mettre en action rapidement. Selon le guide Ulysse, le centre touristique est au sud du centre historique qui est pres du lac qui est au Nord de Managua. Bref, pour se retrouver, on a donc decide de virer de bord, car a monter la cote, on arrivera pas au lac.
Cette technique, inventé a l'instant que l'on va appeler 'logic guessing', a finalement fait ses preuves. On a pu se situer sur notre petite carte. Faut dire que l'on avait la silhouette de Sandino dans la face, la lagune de Tiscapa, le lac Managua et les volcans.
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Un bidonville plus tard, on arrive á une statue d'un homme pioche á la main et Ak47 dans l'autre. Le 'monumento soldado de la Patria' dédié par aux véritables héros de la révolution. En face, le monument aux travailleurs, errigé par les conservateurs lors de leur mandat suivant le FSLN.
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Finalement, on est arrivé a la place de la révolution qui s'intitule maintenant 'Plaza de la Republica', la casa presidencial avec ses couleurs... joyeuse?, la 'Catedral de Santiago de kis Caballeros' qui a survécu le tremblement de terre de 1972 et la 'Palacio Nacional de la cultura'.
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Apres une bonne journee bien remplie, on est revenu se mettre a l'ombre des palmiers, manger un melon et vous ecrire cettre premiére partie de nos aventures.
Pis l'espagnol dans tout ca? On se fait comprendre pis on repond 'muy bien' pour mieux se retourner vers l'autre voir si lui il a compris. Toujours pas de succes de ce cote. Mais on se débrouille, et un jour peut etre je vais maitriser cette langue. Un encouragement pour moi, le fait que l,on ne parle pas espagnol et que l,on parle anglais pour se faire comprendre, tout le monde nous prends pour des americains. Il y a de quoi motiver un gars...
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